Écologie

Nous voulons faire d’Aix-les-Bains une ville exemplaire en matière d’écologie, en travaillant de manière transversale et globale 4 thèmatiques fortes : l’énergie, la biodiversité, l’eau et les déplacements.

Aix-les-Bains,
une ville à énergie positive

Nous défendons un objectif ambitieux : que notre ville consomme moins d’énergie et s’inscrive dans un schéma de production d’énergie « propre » en passant d’une logique de consommateur à une logique de producteur.

Orienter prioritairement les investissements communaux sur la rénovation énergétique de nos bâtiments publics, ainsi que sur la rénovation de nos éclairages intérieurs, avec l’objectif en fin de mandat de réduction de nos consommations de 40%.
Dans cette optique, les écoles feront l’objet d’une attention toute particulière.

Exonération de 50% sur 5 ans de la taxe foncière pour les propriétaires engageant des travaux de rénovation énergétique de leurs habitations et pour les constructions neuves dont la performance énergétique globale est supérieure à la norme en vigueur.

Investir dans la production d’énergies renouvelables, pour l’autoconsommation de nos bâtiments, pour l’éclairage public ou pour la revente d’énergie. Ex : projet des Prés Riants, projet du marché, toiture de l’union gymnique.

Réaliser le cadastre solaire de notre ville.

Favoriser les initiatives locales et citoyennes, comme les centrales solaires villageoises.

Extinction maîtrisée de l’éclairage public.

Participer au projet de SEM EnR porté par le Département.

LE SAVIEZ-VOUS ?

70% de vos déchets ménagers sont transformés en combustibles et peuvent chauffer des quartiers entiers, alimenter des serres…

LE SAVIEZ-VOUS ?

Certaines plantes sont des « dépolluants » naturels très efficaces. Le lierre absorbe le benzène et assainit les atmosphères chargées de plastique…

LE SAVIEZ-VOUS ?

Une hirondelle de cheminée mange jusqu’à 3 000 moustiques par jour !

REDONNER À AIX-LES-BAINS
SON CARACTÈRE DE « VILLE-JARDIN »

Pour lutter contre les effets du réchauffement, pour respecter la vraie nature de notre ville, pour redévelopper un cadre agréable et des lieux « verts » propices au « vivre ensemble », nos actions viseront à :

Ré arborer notre ville dont les aménagements urbains ont conduit peu à peu à la disparition de poumons frais : parvis de la gare, trottoirs du boulevard Wilson, place de la mairie, place Carnot… Les aixois seront invités à nous faire remonter leurs propositions.

Imposer dans toute nouvelle construction de logements collectifs, la création d’espaces partagés : aires de jeux par exemple, squares, cours arborées… Tout projet devra contribuer au maintien de la qualité de « ville-jardin » d’Aix-les-Bains.

Végétaliser les cours d’école, dont les surfaces goudronnées surchauffent dès les premiers beaux jours et y instaurer des jardins éducatifs.

Développer l’agriculture urbaine et la permaculture pour faire que nos lieux de vie urbains offrent des écosystèmes harmonieux, productifs, autonomes, naturellement régénérés et respectueux de la nature. Encourager par exemple les toits jardins, la création de potagers urbains partagés…

Fixer des orientations d’aménagement urbain ambitieuses en matière de développement durable, en intégrant toutes les dimensions, énergie, biodiversité et intégration au paysage.

Favoriser la biodiversité en milieu urbain (cabanes, fausses cheminées et graines de chaume pour les oiseaux, abris pour les chauves-souris, ruches sur les toits…).

Développer les composteurs collectifs.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Certaines plantes sont des « dépolluants » naturels très efficaces. Le lierre absorbe le benzène et assainit les atmosphères chargées de plastique…

LE SAVIEZ-VOUS ?

Une hirondelle de cheminée mange jusqu’à 3 000 moustiques par jour !

AIX-LES-BAINS,
VILLE D’EAU PROTECTRICE
DE SA RICHESSE NATURELLE

Le défi de l’eau est multiple et crucial pour notre territoire. Il nous faut à la fois prendre conscience de la nécessité d’économiser nos ressources aquatiques et mettre en œuvre une politique audacieuse d’investissement pour la récupération, le traitement et la gestion de l’eau. Aussi, proposons-nous, en lien avec l’agglomération, de :

Sécuriser nos sources d’approvisionnement en eau et agrandir la capacité de nos usines de traitement des eaux usées, en intégrant la valorisation des calories comme source d’énergie.

Poursuivre les aménagements de bassins de rétention des eaux pluviales et les aménagements pour protéger la qualité des eaux du lac du Bourget.

Limiter l’imperméabilisation des surfaces.
Développer la récupération et de recyclage de l’eau de pluie non seulement au niveau des bâtiments et maisons individuels, mais aussi au niveau des grands équipements collectifs ou des ensembles urbains : mettre en place, à titre d’exemple, une aide financière pour les ménages désireux de faire l’acquisition de récupérateurs d’eau, comme cela a été le cas pour les composteurs individuels.
Engager une politique éducative forte sur cette thématique de l’eau.

LE SAVIEZ-VOUS ?

40 000 litres d’eau par an et par personne : c’est la consommation moyenne en France. Prendre un bain, laver sa voiture…. coûte jusqu’à 200 litres d’eau !

Marina Ferrari
adhère au pacte pour la transition !

La protection de l’environnement est désormais la première préoccupation des Français, devant l’avenir du système social et le pouvoir d’achat, selon un sondage Ipsos-Sopra Steria publié en Septembre 2019. Face à l’urgence climatique, à l’explosion des inégalités, à la crise de la démocratie, changer les pratiques individuelles ne suffit plus. Pour relever ces défis majeurs, il nous faut œuvrer à la transformation de nos politiques publiques.

La transition doit avoir lieu à toutes les échelles et les communes peuvent être le fer de lance de ce mouvement. L’échelle locale est essentielle pour expérimenter, structurer et diffuser les solutions qui feront le monde de demain. Alternatiba et les Amis de la Terre en Savoie ont identifié des mesures concrètes permettant de construire des communes plus écologiques, plus solidaires et plus démocratiques.

Ces mesures, issues du travail commun de 48 organisations et d’une large consultation  consolidée par un comité d’expert⋅es réunissant élu⋅es, scientifiques, représentant⋅es d’organisations et citoyen⋅nes tiré⋅es au sort, constituent le Pacte pour la Transition auquel nous avons adhéré.